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Le site nucléaire de Brennilis héberge l'ancienne centrale nucléaire des Monts d'Arrée équipée du réacteur nucléaire EL4 (eau lourde no 4), un réacteur à eau lourde refroidi au gaz carbonique qui fonctionnait à l'uranium non enrichi. Il est situé sur les communes de Loqueffret et Brennilis dans le Finistère, dans les monts d'Arrée à environ 25 km de Carhaix-Plouguer, à 25 km au sud de Morlaix et 60 km de Brest.

Centrale nucléaire
des Monts d'Arrée
Administration
Pays
 France
Département
Finistère
Canton
Communauté de communes
Yeun Elez
Coordonnées
48° 21′ 12″ N, 3° 52′ 20″ O
Opérateur
Électricité de France
Construction
1962
Mise en service
1967
Mise à l’arrêt définitif
1985
Statut
désaffecté - en cours de démantèlement
Réacteurs
Fournisseurs
CEA
Type
HWGCR
Réacteurs actifs
0
Puissance nominale
70 MWe
Production d’électricité
Production totale
6,32 TWh[1]

Source froide
Éllez
Coût
démantèlement : 850 millions d'euro [2]

Mise en service en 1967, cette centrale expérimentale est arrêtée en 1985, la France abandonnant cette filière au profit d'une technologie jugée plus stable, plus industrielle et plus rentable : le réacteur à eau pressurisée. C'est la première centrale nucléaire de France où a été entreprise une procédure de démantèlement (en cours depuis 1985 et prévue jusqu'en 2040, soit 55 ans). Le chantier est spécifiquement référencé comme l'installation nucléaire de base no 162.


Histoire du site


Pour faire face aux pointes, EDF a fait construire trois turbines à combustion fonctionnant au fioul domestique : deux de 85 MW et une de 125 MW[3].
Pour faire face aux pointes, EDF a fait construire trois turbines à combustion fonctionnant au fioul domestique : deux de 85 MW et une de 125 MW[3].

Construction


En 1962, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) entame la construction du réacteur nucléaire expérimental EL4, prototype industriel de production d'électricité fonctionnant à l'uranium faiblement enrichi, modéré à l'eau lourde et refroidi au gaz carbonique (filière HWGCR), d'une puissance de 250 mégawatts thermiques[4]. Le choix du site dans cette région bretonne vise à la faire sortir du désert économique[5].


Mise en service


En décembre 1966, le réacteur est mis en service, l'alternateur — d'une puissance de 75 mégawatts électriques — est couplé au réseau en juillet 1967[6]. Le refroidissement est assuré par une source froide : la rivière Éllez. L'électricité est distribuée par deux lignes de haute tension qui alimentent une partie du Finistère, fournissant l'équivalent de 4 % de la consommation actuelle de la Bretagne[5]. En 1971, les choix gouvernementaux portant sur la filière à eau pressurisée mettent fin au caractère expérimental du réacteur de la centrale de Brennilis.

De 1967 à 1985, la centrale est exploitée conjointement par EDF et le CEA, elle produit 6,235 TWh pendant 106 000 heures de fonctionnement (soit environ douze ans). Pendant son fonctionnement, la centrale a employé jusqu'à deux cents salariés[7].


Attentats de 1975 et de 1979


Le , deux explosions endommagent la prise d'eau d'une turbine et détruisent un poste téléphonique. De nombreuses vitres sont également brisées. L'attentat fut revendiqué par le FLB-ARB. Les deux explosifs étaient placés :

Le [8], ce sont deux pylônes électriques à l'entrée de la centrale qui sont détruits par le FLB–ARB. L'électricité ne pouvant plus être évacuée, la centrale doit s'arrêter. C'est la première fois qu'un groupe terroriste réussit à perturber le fonctionnement d'une centrale nucléaire.


Mise à l'arrêt


En 1985, le réacteur est arrêté définitivement et EDF en prépare la phase de démantèlement.


Un démantèlement expérimental



Phase 1 : mise à l'arrêt définitif


Le bâtiment du réacteur.
Le bâtiment du réacteur.
Autre vue du bâtiment du réacteur.
Autre vue du bâtiment du réacteur.

La première phase du démantèlement a été lancée en 1985 :

Le confinement des déchets dans l’enceinte du réacteur et la transformation du site en mausolée n'est pas envisageable « compte tenu de la nature du sol et de la présence d’une nappe phréatique qui affleure en certains endroits »[9].


Début du démantèlement


En 1995 se tient une première enquête publique en vue du « démantèlement partiel » (phase 2 du démantèlement). Sous la pression d'une campagne réclamant « le retour à l'herbe » par Jean-Yves Cozan, responsable du Parc naturel régional d'Armorique, le décret de 1996[10] prévoyait que l’exploitant soumettrait au ministre chargé de l’environnement la réalisation d'une étude de faisabilité de démantèlement complet avant fin 1999.

La centrale de Brennilis était supposée être la première centrale nucléaire à subir un « démantèlement total » en France et devait être la vitrine du savoir-faire d'EDF en ce domaine[11]. En 1995 Christian Frémont, alors préfet du Finistère rappelait qu'« EDF et le CEA, les grandes entreprises et l'ensemble des intervenants ont déclaré leur intention de faire de cette opération une vitrine ».

La phase 2 a démarré en 1997 :


Incidents

Dans la nuit du 12 au , une montée de la nappe phréatique provoque une inondation dans la station de traitement des effluents.

En , la centrale a connu un départ de feu dans un joint inter-bâtiment.

Le , la centrale a connu un départ de feu dans le bâtiment réacteur lors du chantier de démantèlement[12]. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la radioprotection du personnel, ni sur l’environnement[13]. Cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.


Coup d'arrêt


En 2005, la phase 2 étant pratiquement terminée, il restait à réaliser les travaux de la phase 3 qui se situent dans l'enceinte du réacteur :

Cette phase 3 génère un nouveau type de déchets radioactifs issus du démantèlement, faiblement ou moyennement actifs mais à très grande durée de vie (dits FMA vie longue). Le stockage de ces déchets doit être temporairement assuré par ICEDA, installation EDF en exploitation sur le site nucléaire de Bugey depuis automne 2020[14], en attendant l'ouverture du site de stockage définitif décidé dans le cadre de la loi dite « Bataille ».

La solution un temps préconisée d'attendre la baisse de la radioactivité résiduelle de la cuve et des internes du réacteur pendant encore au moins 40 ans a été abandonnée au profit d'un démantèlement faisant largement appel à des moyens téléopérés (bras et engins robotisés pilotés à distance), permettant les travaux en zone contaminée ou irradiée. En réalité, ce changement de stratégie a été dicté par quelques principes de "bon sens" et selon les préconisations de l'Autorité de Sûreté Nucléaire et l'AIEA (Agence Internationale de l'Énergie Atomique) : profiter des connaissances des "anciens" ayant exploité les centres de production d'électricité d'origine nucléaire, la nécessité d'utiliser des moyens téléopérés vu le niveau de radioactivité résiduelle à court terme, et en particulier pour la centrale de Brennilis, le projet d'« un retour à l'herbe » dans le cadre du Parc naturel régional d'Armorique, et selon la volonté des élus locaux.

Néanmoins, cette stratégie sera mise à mal par l'annulation du décret de 2006, à la suite d'un recours des associations des opposants à l'énergie nucléaire [15] et également au cours de l'Enquête Publique qui en a suivi (cf. ci-dessous) pour les raisons principales :

Cette annulation du décret et l'avis négatif de l'enquête publique retardent le retour à l'herbe.


Décret de 2006

Début 2006, Dominique de Villepin signe un décret[17] pour qu'EDF réalise le « démantèlement total » (phase 3) de la centrale à fin de Mise à l’Arrêt Définitif (MAD) et démantèlement complet de l’INB no 162.


Annulation du décret par le Conseil d'État

Le , à la demande du réseau Sortir du nucléaire, le Conseil d'État annule ce décret et donc la procédure de démantèlement telle qu'engagée. L'organisation antinucléaire attaquait l'État et le décret sur le plan administratif. En effet, une directive européenne n'avait alors pas été traduite dans le droit français et demandait la mise à disposition du public de l'étude d'impact[18].

Le , une décision 2007-DC-0067 de l’Autorité de Sûreté Nucléaire précise les conditions d’application des dispositions du décret 96-978 du auxquelles l’INB no 162 est à nouveau soumise[9].

Le , le site d'information spécialisé en environnement enviro2b.com rend compte de l'étude menée par des laboratoires de l’association pour le contrôle de la radioactivité de l’Ouest (ACRO) : "On exclut la possibilité que l’actinium 227, élément très radio-toxique, provienne de la centrale EDF. Il s’agit d’un phénomène naturel“, a expliqué Pierre Barbey, expert de l’ACRO."[19]


Enquête publique de 2009

Le , EDF renouvelle sa demande d’autorisation de mise à l’arrêt définitif et de démantèlement de l’INB 162, avec des travaux échelonnés sur 15 ans[9], ce qui doit entamer l'étape réglementaire de déclassement de l'INB (procédure de 1 à 3 ans), avec enquête publique (prévue par les articles R.123-1 à R.123-23 du code de l'environnement).

En février 2009, l'entreprise privée chargée du démantèlement a été choisie. Il s'agit d'ONET Technologies, une entreprise de Marseille qui devrait également être chargée de deux autres démantèlements de sites nucléaires en France[20]. Le démantèlement complet, opération déjà réalisée et à venir, est estimé 482 millions d'euros en valeur 2002[21].

Du au (incluant une prolongation de quatorze jours décidée au vu de la complexité des dossiers) ; le public a pu venir consulter les documents proposés par EDF et participer à l'enquête publique, via une réunion publique le et via un registre d'enquête mis à disposition dans dix-sept lieux d’enquête, ou en rencontrant un commissaire enquêteur (soixante-dix personnes environ l'ont fait). Un dossier était disponible sur le site Internet de la préfecture du Finistère (rubrique « actualités ») et le rapport préliminaire de sûreté (RPS) était consultable à la préfecture et en sous-préfecture de Châteaulin.

Selon le rapport de 2010, le public a apporté cent-quatre observations dont :

Les interventions favorables - selon le rapport d'enquête - mettaient en avant :

Les oppositions se fondaient surtout - selon le rapport d'enquête - sur :

Le , EDF a envoyé à la commission d'enquête son mémoire en réponse[28] ;

En , le rapport d'enquête[9], des avis et conclusions de la commission d'enquête de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement complet de l'installation d'entreposage de matériels de la centrale nucléaire des Monts d'Arrée (25 pages) [29]. La commission d'enquête conclut qu'elle ne peut qu’émettre, « à l’unanimité, un avis défavorable au projet, présenté par EDF, de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement complet de l'installation d'entreposage de matériels de la centrale nucléaire des Monts d'Arrée (INB n°162), située sur le territoire des communes de Loqueffret et Brennilis ». Elle demande que la CLI dispose des moyens financiers nécessaires pour mener sa mission d’information de la population et faire procéder à des expertises contradictoires, mais propose néanmoins l'achèvement de la phase 2 du démantèlement dans les plus brefs délais et qu'EDF soit autorisée à :

La commission introduit sa conclusion et ses arguments par ces mots : « En ce qui concerne le Site des Monts d’Arrée, personne ne défend la solution du « confinement sûr » sur place, sous forme de mausolée ou de sarcophage et la commission d’enquête estime également qu’elle n’est pas envisageable[30] » après avoir précisé (note p. 6 du rapport) que « EDF, malgré la demande de la commission d’enquête, n’a pas souhaité répondre aux recommandations ou réserves émises par la CLI et la CLE ». « La commission d’enquête n’a aucune garantie que ces réserves et recommandations seront effectivement prises en compte par EDF ». En particulier sur les 1 900 pages du dossier, la commission note qu'une seule page[31] est consacrée à la justification du projet, et que cette page « se borne à indiquer qu’EDF, qui avait fait le choix du démantèlement différé en 1997, a changé de stratégie au début des années 2000 et met en avant les avantages du démantèlement immédiat en minimisant ses inconvénients ».


Décret de 2011, reprise du démantèlement


Le décret du autorise EDF à reprendre les opérations de démantèlement sur les parties suivantes[32],[33] :

Ces opérations doivent être réalisées dans les cinq ans. Le décret du prévoit aussi qu'EDF dépose une demande d'autorisation de démantèlement total de la centrale avant le .


2012 : avis de non-recevabilité par l’ASN


En , avis de non-recevabilité par l’ASN du dossier d’autorisation de démantèlement complet[34].


2018 : fin du démantèlement partiel


En , EDF affirme avoir terminé les travaux d’assainissement des sols situés sous le radier de la station de traitement des effluents[35].

L'achèvement du démantèlement complet est soumis à la disponibilité d'un site de stockage de déchets à vie longue, ainsi qu'à son autorisation administrative par l'ASN. D'après EDF en 2017, une fois les autorisations réglementaires obtenues, le chantier devrait durer dix-sept ans[36]. Il consistera en la réalisation des étapes suivantes :

Si le décret est obtenu en 2022, les travaux se termineraient à l'horizon 2040[37].

En , la fin du démantèlement est toujours annoncé dix-sept ans après le début des opérations[38] mais les chantiers ne sont pas tous à l'arrêt et les travaux de préparation des installations sont en cours.

Le 1er juillet 2021, EDF présente à la Commission Locale d'Information du Finistère une actualisation du scénario et du financement du démantèlement complet de la centrale. La fin des opérations est annoncée dix-sept ans après le début des travaux soit à l'horizon 2040. EDF communique sur le coût du démantèlement complet de la centrale. Le coût du démantèlement complet est évalué à 850 millions d'euros[39] . Une enquête publique est organisée du 15 novembre 2021 au 3 janvier 2022, qui, d'après le journal Le Monde, mobilise peu les riverains.[40]


Controverses sur la contamination du milieu naturel


Cependant, EDF reconnaît que le plutonium vient bien de l'activité de la centrale[44].


Notes et références


  1. EL-4 (MONTS D'ARREE) : Reactor Type = HWGC, Reference Unit Power (Net Capacity) = 70 MW, Construction Start Date = 01 July 1962, First Criticality Date = 23 December 1966, First Grid Connection = 09 July 1967, Commercial Operation Date = 01 June 1968, Permanent Shutdown Date = 31 July 1985, Electricity Supplied = 6.32 TW - pris.iaea.org
  2. https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/nucleaire-fin-du-demantelement-de-la-centrale-brennilis-en-2040-3506e1de-e540-11eb-b328-3bb388b4cb1f
  3. « Turbines à combustion », sur edf.fr (consulté en ).
  4. Monts d'arrée EL4 D (Brennilis) - site de l'ASN française - mise à jour du 05 avril 2011
  5. Marie-Pierre Bonnet, Bretagne 79 : des années de poudre, Editions Egina, , p. 128
  6. Centrale EL-4 Monts d’Arrée, AIEA, consulté le 20 juillet 2021
  7. « La centrale nucléaire de Brennilis », sur fresques.ina.fr (consulté en ).
  8. Chronologie indicative des attentats du FLB
  9. Danielle Faysse, André Gilbert et Pierre Cassara, Enquête publique relative à la demande, présentée par EDF, de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement complet de l'installation d'entreposage de matériels de la centrale nucléaire des Monts d'Arrée (INB n°162). Enquête n°E09000396/35 : 2 – Avis et conclusions de la commission d'enquête, 27 octobre – 11 décembre 2009, 25 p. (lire en ligne)
  10. Décret 96-978 du 31 octobre 1996 autorisant la création de l’INB no 162 destinée à conserver sous surveillance, dans un état intermédiaire de démantèlement, l’ancienne INB no 28 et à autoriser des opérations de démantèlement partiel pour une durée de sept ans, prorogée de trois ans en 2004. Cette seconde phase, dite de démantèlement partiel, a été autorisée en 1996 et s’est déroulée jusqu’en 2007.
  11. « Brennilis : «Le démantèlement d’une centrale prend du temps» - Quotidien des Usines », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
  12. Incendie à la centrale nucléaire de Brennilis, Le Figaro, 23 septembre 2015.
  13. ASN, « Incendie sur le chantier de démantèlement des échangeurs de chaleur », périodique, (lire en ligne, consulté le )
  14. « Mise en service d’ICEDA pour le conditionnement et l’entreposage de déchets radioactifs », sur www.andra.fr (consulté le )
  15. Démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis, ASN.
  16. Autorité de sûreté nucléaire, « Iceda (EDF) : autorisation de mise en service de l’installation », sur www.asn.fr (consulté le )
  17. décret 2006-147 du 9 février 2006
  18. « Le démantèlement de la centrale de Brennilis remis en cause par le Conseil d'Etat », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
  19. « La radioactivité autour de la centrale de Brennilis serait d'origine naturelle », sur Enviro2B, (consulté le )
  20. Le Télégramme - Économie - Brennilis. Onet Technologie va démanteler le réacteur
  21. Cour des Comptes, Rapport de la cour des comptes sur le démantèlement des installations nucléaires et la gestion des déchet radioactifs, (lire en ligne), p. 118
  22. Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest
  23. Le rapport d'enquête cite la directive européenne no 85/337, et la Convention d’Aarhus du 25-06-98 signée par la France et intégrée dans le droit national par décret du 12 septembre 2002 - no 2002 1187, comme ayant été évoqués comme argument par de nombreux participants à l'enquête publique (p. 7 de la version pdf du rapport)
  24. Article 9, alinéa 3 du décret no 2007-1557 du 2 novembre 2007, modifié, précise que l'étude d'impact comprend : « Les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue des préoccupations d'environnement, le projet a été retenu parmi les autres options envisagées ».
  25. page 21/25 du rapport d'enquête de 2010
  26. Pages 20/25 du rapport d'enquête de 2010
  27. Page 21/25 du rapport d'enquête de 2010
  28. Rapport d'enquête (2010) , p. 6
  29. Accès au rapport d'enquête, les avis et conclusions de la commission d'enquête de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement complet de l'installation d'entreposage de matériels de la centrale nucléaire des Monts d'Arrée, site de la Préfecture du Finistère
  30. page 11/25 du [rapport d'enquête de 2010]
  31. pièce 7- chapitre 4-2 du document soumis à enquête
  32. République française, « Décret n° 2011-886 du 27 juillet 2011 autorisant Electricité de France à procéder aux opérations de démantèlement partiel de l'installation nucléaire de base n° 162 dénommée EL4-D, installation d'entreposage de matériels de la centrale nucléaire des monts d'Arrée, située sur le territoire de la commune de Loqueffret (département du Finistère) », (consulté le )
  33. EDF reçoit le feu vert pour démanteler la centrale nucléaire de Brennilis - 28 juillet 2011
  34. Voir sur edf.fr.
  35. « Le démantèlement partiel de la centrale de Brennilis s'achève », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  36. Ouest-France, « Le démantèlement de la centrale de Brennilis et ses « délais » », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
  37. « Centrale de Brennilis. Pas de démantèlement total avant 2038 », sur Le Telegramme, (consulté le )
  38. Jérôme Gicquel, « Bretagne : A Brennilis, le démantèlement complet de la centrale nucléaire n’est pas pour demain », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  39. Christian GOUEROU, « Centrale nucléaire de Brennilis : fin du démantèlement prévue en 2040 », sur ouest-france.fr,
  40. « « La radioactivité, ça ne se voit pas, ça ne se sent pas, donc les gens s’en fichent » : à Brennilis, le nucléaire ne mobilise plus », Le Monde.fr, (lire en ligne , consulté le )
  41. Voir sur criirad.org.
  42. Voir sur le site de l’ACRO.
  43. « Étude de l’origine des éléments de la famille de l’uranium-235 (actinium-227 et descendants) observés en excès dans les environs du réacteur nucléaire expérimental EL4 en cours de démantèlement ». Site des Monts d’Arrée – centrale de Brennilis (29) - Années 2007-2008. Rapport & Annexes de résultats.
  44. Voir sur letelegramme.fr.
  45. Laura Baudier, Le tritium de Brennilis inquiète toujours, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 14 mars 2021, https://www.letelegramme.fr/dossiers/brennilis-enquete-sur-la-pollution-de-la-centrale/la-centrale-de-brennilis-rejette-t-elle-toujours-du-tritium-radioactif-14-03-2021-12718426.php

Voir aussi


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Bibliographie



Bande dessinée


Filmographie


Le démantèlement du site de Brennilis constitue le sujet du film documentaire Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s'éteindre de Brigitte Chevet (2008, 58 min) ; voir sur vivement-lundi.com


Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Kernkraftwerk Brennilis

Das Kernkraftwerk Brennilis (oder EL – 4 (Monts d’Arrée), nach der Region benannt) liegt in der Region Bretagne im Département Finistère. Der mit schwerem Wasser moderierte und gasgekühlte Reaktor war von 1967 bis 1985 in Betrieb.[1] Der Baubeginn des Kraftwerks mit einer Leistung von 70 MW war 1962. Die Betriebsdauer der Anlage im Wirkbetrieb belief sich auf 96.000 h. Es wurde elektrische Energie von 6,32 TWh ins Netz eingespeist. Die mittlere Verfügbarkeit über den Betriebszeitraum betrug ca. 71 %. Seit 1997 befindet sich die Anlage im Rückbau. Ein voraussichtlicher Abschluss wird für 2025 erwartet.

[es] Central nuclear de Brennilis

La central nuclear de Brennilis, actualmente en proceso de desmantelamiento, se encuentra en la comuna de Brennilis, en los montes de Arrée, departamento de Finisterre, en Francia.
- [fr] Site nucléaire de Brennilis

[ru] АЭС Бреннилис

АЭС Бреннилис (фр. Site nucléaire de Brennilis) — закрытая атомная электростанция на западе Франции в регионе Бретань. Расположена на берегу озера Сен-Мишель[en] на территории коммуны Бреннилис в департаменте Финистер в 56 км на восток от города Брест.



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