La centrale nucléaire de Mihama (美浜発電所, Mihama hatsudensho?) est exploitée par la Compagnie électrique du Kansaï (KEPCO).
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Pays |
Japon |
---|---|
Préfecture |
Fukui |
Coordonnées |
35° 42′ 13″ N, 135° 57′ 49″ E |
Opérateur |
compagnie électrique Kansaï |
Construction |
1967 |
Mise en service |
28 novembre 1970 |
Statut |
à l'arrêt |
Réacteurs actifs |
0 |
---|---|
Puissance nominale |
1 x 340 MW 1 x 500 MW 1 x 826 MW |
Production annuelle |
---|
Source froide |
Mer du Japon |
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Site web |
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Elle est située à proximité de la ville de Mihama, dans la Baie de Wakasu, préfecture de Fukui au Japon.
La centrale de Mihama est équipée de trois réacteurs nucléaires à eau pressurisée (PWR)[1] de conception Westinghouse Electric Company et construits par Mitsubishi Heavy Industries.
Les trois réacteurs sont stoppés à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima. Les réacteurs 1 & 2 sont définitivement mis à l’arrêt le 27 avril 2015[2],[3]. L'opérateur, la Compagnie électrique du Kansaï (KEPCO), reçoit l’autorisation de redémarrer le réacteur 3 en décembre 2020, le retour sur le réseau est prévu début 2021[4]. Le réacteur reprend finalement du service le 23 juin 2021[5].
Réacteur nucléaire | Puissance nette (MWe) | Construction (an-mois) | Divergence (an-mois) | Connexion (an-mois) | Kp net 2004 (%) | Kp net cumulé (%) | Fournisseur |
---|---|---|---|---|---|---|---|
MIHAMA-1 | 320 | 1967-2 | 1970-7 | 1970-8 | 62,8 | 51 | WEST |
MIHAMA-2 | 470 | 1968-5 | 1972-4 | 1972-4 | 71,3 | 61 | WEST |
MIHAMA-3 | 780 | 1972-8 | 1976-1 | 1976-2 | 62,8 | 74 | M |
Le , un accident dans la centrale cause la mort de quatre personnes et fait sept blessés. La cause de l'accident est une fuite de vapeur non radioactive dans un bâtiment où sont situées les turbines du réacteur numéro 3. Par la suite, une autre victime meurt de ses blessures, portant le bilan à cinq morts[6].
À la date de l'accident, c’est le plus meurtrier pour le Japon dans une centrale nucléaire. L'opérateur de la centrale reconnaît une négligence de la sécurité de ses installations[7]. La canalisation rompue ne remplissait pas les normes de sécurité et n'avait pas été contrôlée en détail depuis 27 ans.